Dominique GAONACH

Jim est né en région parisienne en 1964. Passionné très jeune par le monde automobile, il réalise très tôt des croquis de véhicules mais sans se prendre au sérieux, et réalise ses premières maquettes en modèle réduit.

Il débute sa carrière professionnelle dans l’industrie automobile. Intéressé par les domaines de fabrications industriels, il développe un goût pour les procédés de production de masse.

Autodidacte dans bien des domaines, sa curiosité et sa soif d’apprendre au quotidien l’emmène sur des secteurs de compétences très divers. Rien dans sa vie ne le prédestinait à un parcours artistique.

Il aborde la création d’abord dans le domaine du numérique.

Il collabore à la réalisation de maquettes de sites internet, s’intéresse à la programmation, au design, il découvre même les plaisirs de l’écriture. L’émergence des outils numériques et des tablettes graphiques en particulier est un déclic, un alibi à de nouveaux champs d’exploration. 

Son travail dans le secteur des prototypes où il s’intéresse à la plasturgie l’amène de nouveau à se perfectionner aux nouvelles technologies de fabrication, et leurs process associés n’est que le prélude à revenir vers l’art.

Très influencé par les créations Pop Art et l’art contemporain en général, il créé des œuvres directement inspirées du monde d’aujourd’hui. Il se régale du détournement d’objets et de slogans pour ses nouvelles créations. Un humour décalé, un second degré certain, un sens de l’esthétisme, une critique acerbe de la société l’amène à des idées originales. On retrouve dans ses œuvres un univers directement identifiable. L’art ne manque pas d’air est définitivement le slogan qui colle le mieux à ses toutes dernières créations. 

L’art contemporain est son terrain de jeu. Ses œuvres sont définitivement à son image. Humoristiques, décalées, acerbes, elles sont là pour nous pousser à la réflexion dans un monde où tout est trop rigoriste.

Son leitmotiv est le suivant : « L’art ne doit pas seulement être beau, il se doit d’être récréatif, satirique voir même subversif. Les messages assurent une gymnastique de l’esprit, une prise de conscience, la beauté amène la contemplation. Un moment d’évasion pour une parenthèse cérébrale. »

1/ A quel moment as-tu senti que tu deviendrais [peintre, sculpteur, photographe] ?

Je n’ai jamais eu la prétention de devenir sculpteur. Mais la création a toujours été un moteur. Quelque chose d’intérieur et de profond, qui me pousse à créer, peu importe le support, mais il est clair que l’aire de l’informatique et du monde numérique ont été des déclencheurs. L’aboutissement d’une création est toujours une satisfaction personnelle.

Le désir de partager mon univers au travers de créations artistiques remonte à une dizaine d’années. Encouragé par des proches intéressés par mes compositions, l’envie de se confronter au public m’est apparu comme un challenge.

2/ Quels sont tes rituels dans ton atelier avant de te mettre au travail ?

Je n’ai aucun rituel, car je ne veux pas rentrer dans une routine. Mon atelier n’a pas de murs physiques, l’inspiration peut surgir à tout moment. Dès lors, un croquis peut naître sur un carnet, une note sur un smartphone, tout est prétexte à une future création, et prépare la création à venir.

3/ Quelle est l’inspiration de tes créations ?

Indéniablement le Pop Art est le mouvement artistique contemporain qui m’a le plus influencé. Warhol, Lichtenstein, Haring en sont les plus dignes représentants. Mais le monde qui m’entoure est très certainement le terrain de jeu le plus inspirant.

J’élabore mes concepts dans des univers variés comme l’actualité, le cinéma, la presse, la mode, la musique. La source est multiple et intarissable…!

4/ Quel message transmets-tu à travers tes œuvres ?

J’essaie juste de transmettre le plaisir de contempler celles-ci pour le visiteur, et de lui donner l’envie de s’y attarder. Apporter une émotion est la plus grande satisfaction. L’œuvre se doit d’être un voyage dans l’imaginaire de l’artiste, et de conter une histoire.

5/ Partant sur une ile déserte, avec quel mentore aimerais-tu partir, et pourquoi ?

Pas de mentore particulier, mais ce serait surement un musicien, car je ne peux créer sans musique.

6/ As-tu une anecdote à nous livrer ?

Pas d’anecdote en particulier.

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